ORIGINES & PLANTATIONS

Jardin de thé

La tasse est portée à fleur de lèvres par les mains en coupe.  La pensée vagabonde et se ressource. Cillent les yeux alors que frémissent à fleur d’eau la finesse et la vapeur aux volutes délicates. S’élèvent alors les légères et prenantes saveurs, discrètement envoûtantes, provenant de jardins de Chine, le berceau du thé.  Voici que se révèlent, entre autres, le Yunnan des hauts plateaux du sud, le Keemum cultivé dans les montagnes non éloignées de la belle Shanghaï. Écorces de bergamote et d’orange, fleurs de jasmin parfument parfois des productions chaque fois uniques et d’exception. A n’en pas douter, les amoureux de poésie, les mélomanes des effluves, les ciseleurs de gorgées précieuses, ne peuvent être qu’être charmés par des appellations évocatrices ou délicieuses telles que « Puits du Dragon » , « Pivoine Blanche » ou « Bagues de jade ».   Bien entendu, les thés proviennent aussi du Japon où la cérémonie consacrant cet élixir est élevée au rang d’art de vivre.

Les thés matcha, sencha, gyokuro, genmaicha invitent à la découverte d’une riche palette de saveurs qui varient en fonction des terroirs, du type de plantation (thés d’ombre et thés de lumière), des récoltes (on en compte 4 réparties entre printemps et automne) et des modes de transformation. Il y a aussi l’Inde, pays des grands Darjeeling et des Assam, puis Népal, Ceylan, aujourd’hui Sri Lanka, Kenya aux sols fertiles, qui figurent sur mappemonde enchantée des Cafés Jeanne d’Arc. De même que les thés provenant du Vietnam où éclot « Crevette de Jade », le « Tigre des montagnes », récolté à la main sur des théiers sauvages ou encore le «Phénix d’automne », parfumé par macération au contact des fleurs de jasmin fraîches, cueillies à la main au bord du Lac de l’Ouest d’Hanoï. Le voyage nous conduit jusqu’à la Nouvelle Zélande, à la rencontre de « Waikato Green Oolong », aux feuilles roulées en perles, d’un vert tendre aux beaux reflets dorés, et de « Black Ocean », thé noir aux grandes feuilles torsadées de couleur brun sombre aux nuances rousses. Sans oublier la Géorgie, qui renoue depuis quelques années avec sa tradition de culture de thé qui remonte aux années 1830.

Voici, une fois encore, une belle nature que les Cafés Jeanne d’Arc n’ont de cesse d’apprivoiser, avec précaution et reconnaissance.