LES COULEURS
DU THÉ

Les belles histoires d'aventure

Dans les belles histoires d’aventure, c’est à la longue vue que l’on peut guetter, des côtes, l’arrivée de navires riches de belles cargaisons… Mais c’est peut-être avec un kaléidoscope et son prisme subtil que l’on peut voir miroiter ces nuances, ces couleurs du thé qui proviennent de la transformation de feuilles de théiers fraîchement récoltées par les mains soigneuses des cueilleuses. Pour ne rien perdre des saveurs et de précieuses propriétés organoleptiques de la feuille de thé, réputée très fragile, chaque cueillette est traitée sans tarder. 

Le séchage, le flétrissage, l’oxydation, le chauffage à sec ou à la vapeur, le roulage, la fermentation, …

Les différentes étapes de transformation interviennent en fonction de la « couleur » souhaitée et procurent au thé son identité visuelle, gustative et aromatique.

 

La subtile palette des papilles

Ici, dans la subtile palette des papilles, voici le thé vert japonais aux notes iodées, le thé vert chinois aux notes végétales et minérales, le thé bleu ou oolong aux nuances lactées provenant de la province du Fujian, le thé noir des jardins de Darjeeling aux notes florales soulignées, le thé noir d’Assam aux notes maltées et au corps charpenté ou bien le thé sombre « Pu’Erh » jouissant d’une culture très ancienne et de nombreuses vertus. Et puis voici le thé blanc, une quintessence car du bourgeon naît la liqueur la plus délicate. Toutes ces nuances issues de la même plante Camelia Sinensis Sinensis.

A souligner que la couleur de l’infusion ne puise pas son origine dans la couleur de la plante mais qu’elle est le fruit d’une préparation.Tel est ce que l’on peut mesurer dans les ateliers proposés par les Cafés Jeanne d’Arc afin de s’approcher au plus près, au plus juste, dans les règles d’un art amoureux, de la saveur espérée, voire rêvée. Ainsi tournoie la robe d’une boisson, joli miroir que courtisent les lèvres. A toute heure si précieuse du jour.